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Chapitre 5 Modélisation du devenir des pesticides dans les sols sur le long
terme : les résultats
grains : 0% et 14% pour le blé et 0% et 40% pour le maïs. Les taux d’humidité des
grains à la récolte sont généralement compris entre 8 et 12% pour le blé et 15 à
20% pour le maïs. La norme d’humidité pour la commercialisation et le stockage
des céréales a été fixée à 15% [AGRESTE, 2013].
Les rendements du blé simulés par le modèle sont surestimés sur la période 1990-
2002 et se rapprochent des observations vers la fin de la chronique (Figure 5.1.1A).
La surestimation des rendements pour le blé peut être probablement associée à la
manière dont le modèle a été initialisé.
Dans le cas du maïs, seule la moyenne pluri annuelle est disponible entre 1990 et
2000. Il n’est donc pas possible de comparer la variabilité annuelle avec la simula-
tion. Les rendements sont cependant plus bas pour les années à faible pluviométrie,
inférieure à 600 mm, particulièrement 1996, 2002 et 2007. Comme pour le blé, les
rendements plus faibles la première année peuvent être en partie imputés à l’ini-
tialisation du modèle, en particulier à la quantité d’azote organique présente dans
le sol (Norg).
culture rendement rendement rendement rendement
moy. min. max. moy. sim
(q/ha) (q/ha) (q/ha) (q/ha)
blé tendre 80 69 91 85.0 (0%h.)
98.8 (12%h.)
maïs 87 55 107 73.7 (0%h.)
123.0 (40%h.)
Table 5.1 – Comparaison des rendements moyens simulés avec les rendements
agricoles moyens, minimal, maximal en Seine et Marne de 1989 à
2009 (DRIAAF 2010) ; %h. : pourcentage d’humidité
Malgré une bonne représentation des exploitations enquêtées sur le bassin de
l’Orgeval, les observations sont trop peu nombreuses concernant le rendement de
cultures comme le maïs. Nous avons souhaité élargir la comparaison aux données
agricoles départementales de la Seine et Marne [DRIAAF, 2010]. Les rendements
moyen, maximum et minium pour le blé et le maïs en Seine et Marne sont synthé-
tisés dans le tableau 5.1. Les rendements moyens simulés du blé sont surestimés
par rapport aux observations sur la même période. Ils restent cependant dans un
intervalle raisonnable au regard du rendement maximal observé. Dans le cas du
maïs, la gamme des rendements simulés est plus large que celle du blé. Les résultats
du modèle sont comparables aux rendements observés en Seine et Marne de 1989 à
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