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Chapitre 5 Modélisation du devenir des pesticides dans les sols sur le long
               terme : les résultats
                 culture    precip.     infil.      evapo      evap.     transpi.    delta       err
                             moy.       prof.     transpi.     sol         _        stock        _
                             (mm)       (% p.)    (% p.)     (% p.)     (% p.)     (% p.)     (% p.)
                   blé       734.0       25.3       74.7       50.1       24.7      ≈0.0       ≈0.0
                  maïs       734.0       23.4       76.6       41.8       34.9      ≈0.0       ≈0.0

               Table 5.2 – Bilan hydrique du blé et du maïs sur l’ensemble de la période 1990-
                             2012 (% p. : pourcentage des précipitations moyennes annuelles)


                  L’infiltration profonde est plus élevée pour le blé, donc l’évapotranspiration est
               plus forte pour le maïs. Bien que la répartition entre l’évapotranspiration et l’in-
               filtration soit relativement équivalente entre les deux cultures, la partition entre
               transpiration et évaporation du sol nu différe. L’évapotranspiration dans le mo-
               dèle est divisé en deux composantes : évaporation du sol nu et transpiration de la
               plante. La part de transpiration est 10 points plus élevée pour le maïs.
                  La figure5.2.1 permet de d’illustrer l’évolution de la partition entre évapotrans-
               piration et infiltration au cours du temps. L’évapotranspiration des deux cultures
               varie peu au regard des précipitations. La variabilité de l’infiltration profonde est
               majoritairement associée aux précipitations. Des différences sur l’infiltration sont
               notables entre le blé et le maïs particulièrement pour les années les plus sèches
               et les plus humides ici 1996 et 2001. L’évapotranspiration du maïs est alors plus
               élevée. La part disponible pour l’infiltration profonde devient alors plus faible que
               celle du blé.





                  Lors de la première année (1990) la différence entre les deux cultures est im-
               putable au mode d’initialisation de la culture. En effet le blé est initialisé après
               5 mois de simulation, le cycle cultural débutant à la fin du mois d’août 1989. Le
               maïs est initialisé par défaut au 1er janvier 1990 à l’aide de données de terrain.



               5.2.2 Le bilan hydrique au cours du cycle cultural
                  La partition des précipitations entre évaporation et infiltration évolue au cours
               du cycle cultural. La figure 5.2.2 représente l’évolution mensuelle moyenne de la
               transpiration et de l’infiltration profonde. Les précipitations mensuelles moyennes
               évoluent peu au cours de l’année. La disponibilité de l’eau pour l’infiltration pro-
               fonde dépend majoritairement de la variabilité de l’évapotranspiration. Les pé-
               riodes d’évapotranspiration maximale diffèrent entre le blé et le maïs. Les maxi-
               mums d’évapotranspiration coïncident avec les périodes de fortes transpirations
               (cf. figure 5.2.3), lorsque le couvert de végétation est à son summum (figure 5.1.2).




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