Page 242 - Modelisation du devenir des pesticides...
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Annexe G Comparaison des simuations à long terme avec des données locales
dans le bassin de l’Orgeval
Atrazine Simazine Isoproturon
(% des (% des (% des
apports) apports) apports)
Année obs. sim. sim. obs. sim. obs sim
DT50 DT50
26 jours 49 jours
1992 0.085 0.0009 0.021 0.18 _ 0.035 0.032
0.008 0.019 0.027
1993 0.28 0.041 0.147 0.3 0.142 0.083 0.116
0.047 0.177 0.136 0.133
Table G.1 – Quantités annuelles exportées observées et simulées pour le sous bas-
sin versant de Mélarchez (noir blé ; rouge maïs)
G.0.4 Comparaison aux sorties de drain
Dans cette partie nous confrontons les résultats du modèle à un suivi mensuel
de la concentration en atrazine et simazine à la sortie d’un collecteur de drainage
réalisé par [Garmouma et al., 1997] en 1992 et 1993. Dans un souci de cohérence
avec les quantités appliquées sur le petit bassin versant, les doses appliquées ont
été définies à partir des pratiques moyennes effectuées sur parcelle de maïs fournies
par la base de données APOCA. Le calendrier d’application est le même que celui
utilisé pour l’ensemble du bassin des Avenelles, mais les doses sont celles pratiquées
à la parcelle. L’ensemble des données sont présentées dans la figure G.1.
La confrontation de la simulation avec les observations en atrazine indiquent une
sous-estimation des niveaux de concentration pour une DT50 de 26 jours alors que
les résultats obtenus avec une DT 50 de 49 jours sont plus proches des observations.
Dans les deux cas de figure la dynamique mensuelle ne semble pas être reproduite.
Le même constat peut être fait pour la simazine.
La différence dans la dynamique des concentrations simulées et observées peut
être attribuable :
— au contraste entre le calendrier d’application fourni par la base APOCA et
les traitements réels ;
— aux caractéristiques du sol de la parcelle par rapport aux paramètres choisis
dans la simulation.
Ces résultats mettent en avant les limites atteintes par l’approche simplifiée à
l’échelle du bassin. En effet les hypothèses réalisées pour l’ensemble du bassin ne
sont pas valables à une échelle locale. Malgré ce biais, les niveaux de concentrations
obtenus pour l’atrazine et la simazine semblent tout de même encourageants.
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