Page 16 - Tours Magazine 11-12-2020
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ON EN PARLE FOCUS
cuisine traditionnelle, ce n’est pas de
l’assemblage…, et toute notre pâtisserie
est “faite maison” ! », précise avec fierté
le directeur. Même si son emplacement
n’est pas encore déterminé, la nouvelle
cuisine centrale pourrait être
opérationnelle à l’horizon 2024.
Des repas végétariens quotidiens
dès la rentrée 2021
Alors qu’aujourd’hui, la loi impose un
seul repas végétarien par semaine dans
les écoles, l’objectif est de proposer une
alternative végétarienne quotidienne
aux parents qui le souhaitent dès la
rentrée 2021, sur inscription préalable.
Diététicienne à la cuisine centrale et
responsable de la qualité, Anne-Gaëlle
Hochart précise que l’idée n’est pas La cuisine
de tomber dans le piège des produits centrale
industriels tout faits : « nous créons
nous-mêmes nos recettes, en favorisant en chiffres
les produits locaux cuisinés par nos chefs.
Nous avons déjà testé des gnocchis, 1,4 million de repas par an
des pâtes, des tartes, des légumes 100 points de livraison :
secs… Il faut que ce soit bon, et bien crèches, écoles, centres aérés,
sûr, que ça plaise aux enfants ! ». Pour écoles de musique...
Alice Wanneroy, l’idéal serait « que les 8 500 repas par jour
enfants reviennent de l’école en disant 60 agents
à leurs parents qu’ils ont mangé un bon 8,5 millions d’euros : coût
repas végétarien ». Avec pour enjeu prévisionnel de la nouvelle
sous-jacent, la réduction du gaspillage cuisine centrale
alimentaire…, bref, un cercle vertueux.
Une légumerie et une régie agricole
métropolitaines
plateforme logistique de transfert
Pour approvisionner cette cuisine et d’approvisionnement », envisage
centrale en circuit court, la création Alice Wanneroy. En complément
d’une légumerie sera prochainement de cette légumerie, la Métropole
portée par la Métropole. Car ce qui accompagne depuis plusieurs années
manque aujourd’hui aux producteurs le développement de la production
locaux, c’est un outil de transformation agricole du territoire. Plusieurs
entre le champ et l’assiette : un atelier maraichers ont déjà été installés et, en
qui nettoie les produits tout juste sortis complémentarité, une régie agricole
de terre, les découpe et les conditionne métropolitaine est à l’étude. Cette régie
pour qu’ils soient prêts à être cuisinés. produirait des légumes bios accessibles
Aucun lieu n’est encore défini pour à toutes les communes du territoire
implanter cette légumerie, mais « une métropolitain qui le souhaitent, et
option serait de travailler à proximité du s’inscrirait ainsi dans un véritable projet
marché de gros, déjà identifié comme une alimentaire de territoire.
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