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Chapitre 2 Développement et intégration du module de transfert de pesticides
               PeStics dans le modèle agronomique STICS

               L’absorption de l’azote par la plante
                  L’absorption racinaire est calculée par STICS en comparant chaque jour l’offre
               du sol et la demande de la culture. L’offre du sol est estimée en fonction du potentiel
               de transfert du nitrate d’une partie du sol vers la racine et de l’absorption active
               de la culture. Le modèle prend en considération la fixation symbiotique de l’azote.
               Par ailleurs, l’absorption de la plante varie selon un indice de stress azoté.



               2.2.6 Bilan hydrique

                  Le bilan hydrique constitue la partie du modèle en lien direct avec le module
               de transfert des pesticides. L’objectif est de présenter dans les grandes lignes, la
               manière dont le bilan hydrique est effectué dans le modèle. Le détail de l’ensemble
               des calculs est disponible dans la notice du modèle STICS , « Conceptual basis, for-
               malisations and parametrization of the STICS crop model » [Brisson et al., 2009].
                  La réalisation de ce bilan, basée sur le calcul de l’offre et de la demande pour le
               sol et la plante permet de connaître l’état hydrique de ces deux composantes.
                  Le calcul du bilan au sein du système sol-plante-atmosphère, nécessite de ren-
               seigner le modèle sur : les précipitations, l’irrigation et l’évapotranspiration poten-
               tielle.
                  L’objectif de ce calcul est double :
                  1. estimer la teneur en eau du sol et de la plante ;
                  2. calculer les indices de stress hydrique qui pilotent le fonctionnement de la
                     culture.



               2.2.6.1 Le sol
                  L’évaporation du sol est calculée en deux étapes, d’abord l’évaporation poten-
               tielle liée à la quantité d’énergie disponible à la surface du sol, puis l’évaporation
               réelle associée à la quantité d’eau disponible [Lebonvallet, 2008].
                  L’évaporation potentielle du sol tient compte de la demande climatique (ETP)
               et de la couverture végétale au dessus du sol (LAI).


               Evaporation potentielle
                  L’évaporation potentielle peut être calculée selon deux modalités :
                  — une approche simplifiée équivalente à la loi de Beer avec un coefficient d’ex-
                     tinction appliqué à une évapotranspiration potentielle de type Pennman
                     (k × ETP) ;
                  — une approche de type résistive, basée sur un bilan énergétique simplifié.







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