Page 13 - France Agrimer - Bilan de la campagne de miel 2017
P. 13
A la différence des volumes, les exportations en valeur sont en croissance régulière ces dernières années. Elles sont
passées de 18,44 millions d’euros en 2010 à 32,19 millions d’euros en 2017, soit une hausse de 74 %. Cette
augmentation en valeur constatée depuis 10 ans s’accompagne d’une hausse des volumes importés (+ 39 % entre
2010 et 2017).
Entre 2015 et 2016, les exportations en volume ont légèrement diminuées, passant de 5 113 tonnes en 2015 à 5 080
tonnes en 2016, baisse d’environ 1 %. Cette tendance baissière est également observée entre 2016 et 2017.
En effet, les volumes exportés en 2016 étaient de 5 080 tonnes et sont de 5 053 tonnes en 2017, la baisse est de
moins de 1 %. Malgré cette baisse des volumes exportés, les valeurs ont poursuivi leur progression entre 2016et
2017.
FOCUS : LA PRODUCTION DE MIEL CERTIFIE BIO EN 2017
Les OP (organisations de producteurs) constatent une part de plus en plus importante d’apiculteurs professionnels se
convertissant en Agriculture Biologique.
La demande en miel bio étant de plus en plus importante, la part des apiculteurs s’orientant vers le bio pourrait dans
les années à venir continuer à augmenter.
Selon l’observatoire de la production de miel et de gelée royale FranceAgriMer, en 2015, 5,4 % des apiculteurs
bénéficiaient de la certification en agriculture biologique pour une production estimée à 2 714 tonnes de miel.
En 2016, cette part d’apiculteurs en bio apparait en légère augmentation puisqu’elle atteint 7,2 % pour une production
de miel biologique sous certification estimée à 1 922 tonnes (année de récolte inférieure à celle de 2015). En 2017, la
production de miel biologique sous certification est en baisse, pour atteindre 1 816 tonnes, soit 106 tonnes de moins
qu’en 2016. Entre 2015 et 2017, la part du miel certifié bio a diminué de 49 %.
Le volume de miel bio produit en 2017 est en net recul par rapport à 2015 et 2016. A contrario on observe une
augmentation de la part des apiculteurs certifiés bio ou en conversion. En 2016, la part des apiculteurs certifiés bio
était de 7,2 %, elle est passée en 2017 à 9,2 %.
La part de la production certifiée biologique est estimée à 9,18 % de la production totale de miel.
En 2015, elle représentait 11,2 % de la production totale de miel et 12,1% en 2016.
Le rendement moyen de miel certifié bio en 2015 était de 37,1 kg/ruche, en 2016 il a chuté de 58 %, pour passer à
15,6 kg/ruche. La production de miel bio est en effet, une filière très sensible aux aléas climatiques.
Pour l’année 2017, on estime le rendement à 23,4 kg/ruche, soit une croissance de 50 %.
FOCUS : LA PRODUCTION DE GELEE ROYALE EN 2017
D’après les résultats de l’observatoire de miel et de gelée royale FranceAgriMer, la production de gelée royale était de
3 013 kg en 2017. En 2016, elle était estimée à 2 870 kg, elle a augmenté de 5 % en un an. Entre 2015 et 2017, la
quantité de gelée royale produite a augmenté de 563 kg. Elle était de 2 450 kg en 2015.
La production de gelée royale est en forte augmentation depuis 2014. Les producteurs de gelée royale sont
principalement des apiculteurs professionnels.
A taille égale d’exploitation, le nombre d’apiculteurs à temps complet est plus important parmi les producteurs de
gelée royale. En effet, la production de gelée royale demande une technicité assez poussée et de nombreuses
manipulations de ruches.
En 2017, le nombre estimé de ruches mises en production pour la gelée royale était de 4 704 ruches, il était de 4 084
ruches l’année précédente, soit une hausse de 10 %.
Le rendement de ce produit est très variable. En 2015, la production française de gelée royale présentait un
rendement moyen de 0,23 kg par ruche en moyenne pour les producteurs non-adhérents au GPGR (Groupement des
Producteurs de Gelée Royale) à 0,67 kg/ruche en moyenne pour les producteurs adhérents au GPGR, plus souvent
professionnels.
En 2016, le rendement moyen des producteurs adhérents au GPGR était supérieur à celui des non-adhérents :
0,76 kg/ruche en moyenne contre 0,52 kg/ruche pour les producteurs non-adhérents.
En 2017, on observe une légère diminution du rendement pour les producteurs adhérents et non-adhérents au
GPGR. Le rendement moyen des producteurs adhérents au GPGR était en 2017 également supérieur à celui des
non-adhérents : 0,72 kg/ruche en moyenne contre 0,51 kg/ruche pour les producteurs non-adhérents.
En 2017, on a donc observé une augmentation du nombre de ruches mais dans le même temps une baisse des
rendements.
LES BILANS de FranceAgriMer 2018 / APICULTURE / 12