Page 9 - France Agrimer - Bilan de la campagne de miel 2017
P. 9
Dans la catégorie des apiculteurs de moins de 50 ruches, près de 2/3 des volumes produits sont destinés à
l’autoconsommation ou à une vente dans le cercle familiale ou à des proches. La vente directe représente plus de
30 % des débouchés.
Pour les apiculteurs possédant de 50 à 149 ruches, la vente directe avec 64 % des volumes vendus, domine
largement les autres circuits de commercialisation.
Pour les apiculteurs disposant de 150 à 400 ruches, la vente directe est dominante avec 44 % des ventes.
Les apiculteurs ayant plus de 400 ruches, privilégient tout comme en 2016 la vente aux conditionneurs même si celle-
ci a diminué entre 2016 et 2017, passant de 36 % à 25 %. La vente directe quant à elle, a gagné 4 points passant de
18 % en 2016 à 22 % en 2017.
Tout comme en 2016, la part de la vente directe diminue avec l’augmentation du nombre de ruches et le
conditionnement augmente avec l’augmentation du nombre de ruche. La catégorie « autres » diminue au profit des
magasins spécialisés, GMS (grandes et moyennes surfaces) et conditionneurs en lien avec la professionnalisation
croissante des acteurs.
Les débouchés des apiculteurs possédant plus de 400 ruches sont différents des autres catégories de producteurs.
En effet, ils s’orientent plus vers une commercialisation de miel en vrac (distribution vers les conditionneurs) et vers
une commercialisation auprès des coopératives d’apport (achat de miel non conditionné). Mais on note, une
augmentation assez sensible de la part de la vente directe. Ces deux débouchés concentrent 37 % des volumes. Le
solde de la production est essentiellement écoulé sous conditionnement en GMS (16 %) et en vente directe (22 %).
BILAN DES VENTES DE MIEL EN GRANDE DISTRIBUTION EN 2017 :
La grande distribution : principal circuit pour les ventes de miel consommé en France avec des
ventes en hausse
Un des circuits de commercialisation du miel sur le marché français (toutes origines confondues) est la grande
distribution, en particulier les hypers et les supers. Ce circuit est le principal puisqu’il est estimé à environ 55 % des
ventes de miel en France (hors restauration), les autres circuits étant la vente directe (estimé à 27 %), les magasins
spécialisés (estimé à 14 %) et internet (estimé à 3 %).
Pour les ventes en grande distribution, FranceAgriMer dispose des données du panel IRI (Grandes surfaces hors
hard discount).
En 2015, 16 967 tonnes de miel ont été vendus en hypers et supers, en 2016, ce chiffre connait une très légère
progression pour atteindre les 17 226 tonnes. En 2017, la progression se poursuit avec 17 732 tonnes de miel vendu
en hypers et supers : + 2,6 % des ventes en volume entre 2016 et 2017, la progression était de 1,76 % entre 2015 et
2016. Et elle s’établit à 4,5 % entre 2015 et 2017. En 2017 tout comme en 2016, la grande majorité des ventes de
miel en volume est faite dans les hypers : 11 511 tonnes, contre 6 221 tonnes pour les supers.
Entre 2016 et 2017, on remarque une très légère augmentation du volume des ventes dans les circuits de la grande
distribution et principalement dans les hypers.
Les ventes en grande distribution toujours dominées par le miel liquide
Les ventes de miel en hypers et en supers ont atteints les 17 732 tonnes en 2017, chiffre est en très légère hausse
par rapport à 2016 ou les ventes de miel étaient de 17 266 tonnes.
Le principal type de miel vendu demeure le miel liquide. Il correspond à 10 200 tonnes de miel vendu en hypers et
supers en 2017, ce chiffre est en hausse par rapport à l’an passé ou il atteignait les 9 826 tonnes (près de 4 %).
6 678 tonnes ont été vendu en hypers et 3 522 tonnes en supers. La vente de miel liquide a connu une augmentation
entre 2015 et 2017 de 5 %.
Le volume des miels crémeux vendus dans les hypers et les supers était de 7 472 tonnes en 2017. En 2016, la vente
de miel crémeux était à peu près équivalente à 2017, elle était de 7 376 tonnes en 2016 et de 7 189 tonnes en 2015.
La vente de miel crémeux en hypers et supers a connu une très légère augmentation. Entre 2015 et 2016, une
hausse de 2,6 %, entre 2016 et 2017, une hausse de 1,3 % et entre 2015 et 2017, une hausse de près de 3,9 %.
LES BILANS de FranceAgriMer 2018 / APICULTURE / 8