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Chapitre 5 Modélisation du devenir des pesticides dans les sols sur le long
terme : les résultats
L’infiltration profonde est globalement plus élevée en période hivernale et dimi-
nue à la fin du printemps pour s’estomper en été. La part d’eau percolée est plus
faible pour le blé d’avril à juillet et inversement en période automnale. L’écart
entre le blé et le maïs est conditionné par la répartition entre l’évaporation du
sol nu et la transpiration au cours du cycle cultural. La part transpirée par le blé
d’avril à juin réduit le drainage. De la même manière, les pertes par transpira-
tion du maïs pendant l’été limitent considérablement le stock d’eau disponible et
diminuent la part infiltrée en période automnale.
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Precip.
Evap. sol nu blé
Transpi. blé
120
Evap. sol nu maïs
Lame d’eau (mm) 80
Transpi. maïs
40
0
Jan Feb Mar Apr May Jun Jul Aug Sep Oct Nov Dec
Figure 5.2.3 – Partition entre évaporation du sol nu et transpiration au cours du
cycle cultural, blé et maïs.
Le bilan hydrique à l’échelle du cycle cultural met en évidence la capacité du
modèle à simuler une répartition différente de l’eau disponible en fonction de la
culture considérée. Le transfert d’eau vers la ZNS est ainsi conditionné par les
périodes de sol nu et l’état de développement du couvert végétatif.
5.2.3 Bilan à l’échelle du bassin
Après avoir décrit le transfert hydrique et les paramètres dominants dans le
modèle, les résultats vont être étudiés à l’échelle du bassin de l’Orgeval. L’objectif
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