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Chapitre 5 Modélisation du devenir des pesticides dans les sols sur le long
terme : les résultats
satisfaisante la variation interannuelle du flux d’eau écoulé sur le bassin. Une dis-
tinction est observée sur les années les plus humides ou les plus sèches. Lors des
années pluvieuses, l’infiltration profonde est nettement plus élevée pour le blé. En
revanche lors des années sèches, les flux simulés pour le maïs sont plus restreints.
Les différences observées entre le maïs et le blé sont associées aux périodes où la
transpiration de la plante est maximale.
3e+07
3e+07
biais: 15.50 % 4.90 %
infil. prof. sim. blé corr.: 0.87 0.89
infil. prof. sim. blé
infil. prof. sim. maïs
infil. prof. sim. maïs
obs rivière
obs rivière
Flux annuel (m3/ans) 1e+07
2e+07
2e+07
1e+07
0 0
1989 1992 1995 1998 2001 2004 2007 2010 2013
Figure 5.2.5 – Infiltration profonde annuelle simulée et débits en rivières observée
sur la période 1990-2012
Malgré une hypothèse de départ forte, le bilan réalisé pour l’ensemble du bassin,
souligne la cohérence des simulations avec les flux observés en rivière. Par ailleurs,
la méthodologie basée sur des pratiques agricoles moyennes semble adaptée pour
une première application long terme du modèle sur le bassin de l’Orgeval.
L’étude détaillée du bilan hydrique a également permis d’illustrer la capacité du
modèle à simuler un transfert d’eau différent entre deux cultures. La variabilité
de l’infiltration simulée par le modèle est essentiellement associée à l’évolution
de l’évapotranspiration en fonction du développement du couvert végétatifs et du
stock d’eau restant dans le sol à la fin de l’été. La différence de la part d’eau
infiltrée entre les cultures va également conditionner le transfert de solutés tels
que les nitrates ou les pesticides.
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