Page 102 - Acccueillir la petite enfance - programme éducatif - Québec
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La flexibilité mentale
« […] La flexibilité mentale renvoie à la capacité de l’enfant de modifier son point de
vue ou de porter son attention sur autre chose relativement facilement et rapidement,
tout en s’adaptant de façon souple aux demandes de l’environnement (Diamond,
2009). Par exemple, l’enfant sera apte à reconnaître les attentes de l’éducatrice ou de
l’enseignante à son égard, selon le contexte. Il pourra ainsi juger si ses comportements
sont opportuns ou non. De plus, lors des transitions (par exemple, passer des jeux
libres à la collation), il sera en mesure de s’adapter aux changements ; il pourra arrêter
son jeu pour aller se laver les mains et s’installer à sa table pour manger sa collation . »
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C’est également la flexibilité mentale qui permet d’inclure, dans sa compréhension,
une perspective nouvelle au contact d’informations jusqu’alors inconnues ou de tenter
diverses stratégies pour résoudre un conflit interpersonnel 138 . La flexibilité mentale
rejoint des processus associés à la créativité.
...Pour réussir à ouvrir une boîte fermée avec un cadenas, Louna
force pour en soulever le couvercle, la secoue, la frappe avec un
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bâton, puis trouve son éducateur pour lui en demander la clé .
ne fonctionne pas et qu’elle en essaie plusieurs autres....
Sa flexibilité mentale est en action lorsqu’une première solution
...Lorsque l’éducatrice a regroupé les enfants à la hâte pour revenir
au SGEE, elle a malencontreusement placé à la fin de la file la
tête du serpent, un long tissu muni de poignées que les enfants
tiennent lors de leurs déplacements. Pour le petit Sergey, il est
impensable que le serpent recule, même lorsqu’on est pressés. Il
refuse tout bonnement d’avancer.
En appliquant le processus de l’intervention éducative, l’éducatrice
pourra trouver des stratégies qui aideront Sergey à développer
sa flexibilité mentale dans le contexte de ses jeux et de la lecture
d’histoires....
L’inhibition
L’inhibition est employée pour filtrer et contrôler ses pensées et ses impulsions. Elle
permet de résister aux tentations et aux habitudes pour réfléchir avant d’agir 140 .
L’inhibition se rapporte à la capacité de contrer volontairement ses réactions
spontanées pour faire ce qui est approprié ou attendu et éviter d’agir de manière
interdite .
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Une capacité essentielle à l’apprentissage
« De nombreuses études ont montré que la capacité à contrôler ses
actions et son attention, ce que l’on nomme la capacité d’inhibition,
serait […] déterminante pour la réussite scolaire d’un enfant 142 . » ! ! ! ! ! !
Les principes de base 95
